Le mot de la directrice

Le Master Juriste Financier, créé en 2010, a une double spécificité. Il permet d’acquérir une formation transversale en droit et en finance. Il confère une année d’expérience professionnelle puisque les étudiants choisissent, dans l’immense majorité, de suivre la formation en apprentissage.

Cette seconde spécificité impose son rythme à l’année de master : après un mois complet à l’Université Paris-Dauphine, en octobre, les étudiants sont trois jours par semaine en entreprise et deux jours à l’Université pendant toute la durée des cours et, enfin à temps complet en entreprise à partir du mois de juin.

L’équipe pédagogique est pluridisciplinaire et composée d’universitaires, qui dispensent les principaux cours, et de praticiens, qui délivrent leurs compétences au sein de séminaires spécialisés. Les étudiants appréhendent les différentes spécialités qu’un juriste-financier doit connaître. Plusieurs enseignements sont en anglais, langue usuelle des marchés financiers.

De nombreux partenariats sont établis avec les plus grandes banques, entreprises et cabinets d’avocats qui permettent aux étudiants de mettre en pratique et d’approfondir leurs connaissances.

Le lien entre le master et le monde professionnel est également cultivé par l’Association des étudiants qui regroupe les différentes promotions et qui est très active.

Ces différentes composantes démontrent la volonté de l’équipe pédagogique du master de proposer un diplôme universitaire aux qualités scientifiques certaines, adapté aux nécessités et évolutions professionnelles.

Cet ensemble est le gage de la qualité du master juriste financier de l’Université Paris Dauphine.

Annick BIENVENU-PERROT - Directrice du Master 2 Juriste Financier

Les perspectives professionnelles

Salaire médian

56 000€

Taux d’insertion

100%

Durée moyenne de recherche d’emploi

2 mois

dES PERSPECTIVES VARIÉES

Le conseil : juriste ou avocat en corporate, private equity, financement structuré, marchés de capitaux (actions, dettes, dérivés), financement de projets et d'acquisitions ;
Les émissions de titres : rédaction de la documentation contractuelle, connaissance des produits financiers, liens avec les autorités de contrôle et le marché boursier ;
Les fusions-acquisitions : mise en place de structures sociétaires, connaissance du droit de la concurrence relatif au contrôle des concentrations ;
La fiscalité : analyse sous l’angle fiscal de toutes les opérations sur titres réalisées par une banque ou une société, bonne connaissance des produits financiers, suivi des obligations de la banque ou de la société en matière fiscale, suivi des évolutions législatives ;
La conformité : juriste à la division des risques d’une banque (respect des normes internes, conformité des procédures internes à la réglementation, contrôle permanent des procédures, lien avec les autorités de contrôle – AMF, commission bancaire, TRACFIN) ;
Les OPCVM : mise en place des structures sociétaires nécessaires aux OPCVM, constitution des dossiers réglementaires auprès de l’AMF, connaissance nécessaire des produits financiers et des règles déontologiques ;
La titrisation : mise en place des structures sociétaires nécessaires aux opérations de titrisation, liens avec les autorités de contrôle.